La santé connectée à l’heure de l’intelligence artificielle : quelles expériences et besoins pour les patients?

Le 4 novembre dernier, la professeure Catherine Régis, codirectrice du H-POD, titulaire de la Chaire de recherche du Canada sur la culture collaborative en droit et politiques de la santé et codirectrice de JusticIA, a présenté la question de la « Prise en compte des enjeux juridiques en lien avec l’utilisation de l’intelligence artificielle du point de vue des patients » aux 32e Entretiens Jacques Cartier : le rendez-vous France x Québec – #EJC2019 Santé & Sciences de la vie se tenant au CHU Ste-Justine.

Le thème de ces entretiens était la santé connectée à l’heure de l’intelligence artificielle. La santé connectée se définit par l’utilisation, localement ou à distance, d’un ensemble de technologies de l’information et des nouvelles technologies appliquées à la santé à des fins cliniques, éducationnelles ou administratives. Elle comporte l’usage de l’internet et des technologies de l’information ainsi que l’utilisation d’objets connectés. La santé connectée permet de générer de nombreuses données qui peuvent être ensuite utilisées grâce à l’intelligence artificielle.

Cependant cette utilisation des données se fait-elle avec le consentement du patient ? Est-ce que cette utilisation permet aux patients de mieux vivre avec leur problème de santé ? Est-ce que la santé connectée leur permet d’avoir une meilleure expérience de soins ? Quelles sont les nouvelles compétences qui doivent être acquises tant par les professionnels de la santé que ceux des sciences des données ? Y a-t-il un risque d’aggraver les inégalités sociales de santé par l’usage de la santé connectée ? Qu’en est-il de la « fracture numérique » ? À l’instar du NICE quels sont les « évidence standards » qui doivent être adoptés ? Qu’en est-il du volet évaluation d’impact et évaluation économique ?

Plus de détails sur l’événement sont disponibles ici.

Ce contenu a été mis à jour le 28 novembre 2019 à 22 h 34 min.